Mérignac : Féminicide de Chahinez, brûlée vive par son mari

À Mérignac, une ville près de Bordeaux, Chahinez, une mère de trois enfants de 31 ans, s’est fait tirer dessus et brûler vive par son mari violent.

Que s’est-il passé ?

Mardi dernier, le 4 mai vers 18h10 à Mérignac dans la banlieue bordelaise, un homme tire à plusieurs reprises dans les jambes de Chahinez, jusqu’à son effondrement. Il a ensuite pris un bidon rempli d’un liquide inflammable puis l’a déversé sur elle, avant de l’immoler par le feu, alors qu’elle était encore vivante. Le coupable s’est par la suite enfuit à pied.

Près d’une demi-heure plus tard, aux alentours de 18h45, il est retrouvé dans la commune de Pessac. Le parquet de Bordeaux précise que l’auteur présumé avait en sa possession un fusil de calibre 12, un pistolet à gaz ainsi qu’une ceinture de cartouches.

Le profil du présumé coupable

Il s’agirait de Mounir, son ex-conjoint âgé de 44 ans. L’accusé n’est pas inconnu des services de police et de l’autorité judiciaire, puisqu’il avait déjà été condamné en 2020 pour des violences conjugales en présence de mineurs. La peine était « de 18 mois d’emprisonnement dont 9 mois assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec mandat de dépôt décerné à l’audience » a expliqué le parquet de Bordeaux. « Il était suivi depuis le 9 décembre 2020 par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de la Gironde dans le cadre de la peine de sursis probatoire », souligne la même source. Il avait l’interdiction d’entrer en contact avec Chahinez et l’interdiction de paraître à son domicile. En 2015, il avait également été condamné pour des faits de violence avec des armes.

Des mesures insuffisantes prises par la justice ?

Le 15 mars 2021, la victime avait porté plainte contre son compagnon pour une agression commise le matin même. Une enquête avait été ouverte mais la police n’a pas réussi à localiser son mari. L’enquête était toujours en cours, précise le parquet.

Chahinez ne possédait pas de téléphone grave danger, un dispositif de protection destiné aux femmes menacées par leur conjoint ou ex-conjoint. Mounir, n’avait pas obtenu de bracelet anti-rapprochement. Le parquet explique « qu’à l’époque, en juin 2020, le dispositif de bracelet anti-rapprochement n’était pas effectif. »

La victime avait cependant été prise en charge par le bureau d’aide aux victimes, et était assistée par un avocat.

Le lendemain de l’événement, quelque 400 personnes, se sont regroupées devant le domicile de Chahinez, pour lui rendre hommage.

En France, il s’agit du 39ème féminicide depuis le début de l’année 2021.

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