Plus de 1 700 références ?
Les producteurs qui bénéficient des contrats tripartites de Lidl sont ravis et ne cessent de complimenter l’enseigne.
« Nous avons déjà travaillé sur des contrats tripartites avec d’autres distributeurs, mais acheter deux, trois cochons par semaine, c’est juste pour se faire bonne presse », avance un adhérent au Groupement des producteurs de porcs des monts de Flandre. Pour répondre aux commandes, le groupement vend 2 500 porcs par semaine à Lidl, soit la moitié de sa production. « Lidl est notre débouché le plus rémunérateur. Pour nous, c’est une bouffée d’oxygène, nous pouvons élever sereinement nos cochons », dit-il. Le même effet est visible du côté du secteur laitier.
Ensuite, le fait d’afficher l’éleveur sur l’emballage augmente les ventes de Lidl de 15 à 20 %.
Puis, il y a le modèle économique même de Lidl qui le différencie de ses concurrents. Il y a 1 700 références contre près 80 000 pour les grands hypermarchés. Le distributeur propose également très majoritairement des produits sous marque de distributeur. Ces contrats impliquent alors évidement une plus grande transparence.
Une optimisation de la logistique ?
Il est évident qu’acheter plus cher ne veut pas dire vendre plus cher. En effet, Lidl à su faire des économies là où il le fallait. Cela a notamment été possible avec l’optimisation logistique car il s’agit du premier poste d’économie chez Lidl.
Pour finir, le dernier élément de taille est que malgré la communication qui les entoure, les contrats tripartites ne représentent finalement qu’une petite part des approvisionnements de l’enseigne. Ils sont restreints à trois secteurs et à des produits pas ou peu transformés. En effet, les tripartites représentent 25 % du lait et 20 % de la viande de porc et de bœuf.
D’autres enseignes vont-elles suivre le même chemin que Lidl ?