Le piège de la dette… l’Afrique devrait en sortir

Prévu ce mardi, à Paris, le sommet pour la relance des économies africaines, doit s’interroger sur les mécanismes à privilégier pour sortir le continent de sa dépendance à ses créanciers.

La pandémie actuelle touche tous les continents mais l’un d’eux est particulièrement en difficulté, l’Afrique. Une fois de plus, le continent se retrouve piéger par la dette. Serait-ce un cercle vicieux ? le 18 mai, le président français, Emmanuel Macron a reçu bon nombre de chefs d’État africains afin de discuter à propos de l’économie africaine, du moins comment la relancer après une telle crise sanitaire. C’est près de 80 milliards qui ont été apportés comme coup de main. L’on pourrait bien croire qu’il s’agit simplement d’un geste de générosité mais hélas il s’agit de bien plus.

Contrairement à d’autres continents, l’Afrique a été épargnée par la pandémie du covid-19 mais le même problème persiste depuis la nuit des temps, la pauvreté. Près de 20 millions de ses habitants connaissent une pauvreté aiguë. Certains pays s’endettent et pour d’autres, le surendettement leur pointe au bout du nez, comme le Tchad ou l’Éthiopie par exemple. Faire face à la crise sanitaire est plus que difficile pour eux car il leur faut obligatoirement une aide extérieure et qui dit aide dit l’Occident. Le 20 avril dernier, le président français a plaidé contre la dette, cela dit, il voit autre chose comme solution, le New Deal.
De quoi s’agit-il ? Ce New Deal est un effort dit exceptionnel qui permettra de porter plus d’attention sur les investissements faits dans le secteur privé. C’est bien beau mais cela ne portera point ses fruits. En effet, les premiers créanciers en Afrique sont les chinois et pourtant ils ne font aucunement partie du « Club de Paris ». Cela dit, le problème est bien plus important.

L’Afrique doit se bouger

Si le continent africain ne fait rien pour changer les choses, c’est-à-dire, ne passe pas par de meilleure infrastructures ou encore par une lutte dédiée à une gouvernance transparente, il n’avancera jamais et restera toujours dépendants des créanciers ». Concernant l’Afrique, il n’est plus question que de crise sanitaire mais de lutte contre la pauvreté et les catastrophes liées au climat. Il faudrait une mobilisation venant des africains eux-mêmes afin de lutter contre les différents gouvernements et la corruption. Il n’y a que de cette façon que l’Afrique verra le bout du tunnel.

(Wakil Kohsar / AFP)

Afghanistan : les Etats-Unis décollent, Kaboul et l’Afghanistan plongent

Le 14 avril dernier, Joe Biden affirmait, la mise en action du projet Doha, selon lequel plus aucun soldat américain ne serait en Afghanistan à la date symbolique du 11 septembre. Selon Etats-Unis, ils ont rempli leur mission qui était d’assassiner Oussama Ben Laden, commanditaire des attentats de 2001. Le retrait des troupes n’était pas sans compter la menace d’une résurgence des talibans dans le pays. Maintenant que le gendarme américain s’est retiré, la situation préoccupe la communauté internationale et la prise de Kaboul est alarmante.

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