Conflit israélo-palestinien : Un cessez-le-feu mis en place entre Israël et le Hamas

Dix jours après le début de cet affrontement israélo-palestinien, qui est le plus meurtrier à ce jour, un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été appliqué ce vendredi 21 mai à 02h du matin heure de Jérusalem.

L’accord pour faire un « cessez-le-feu bilatéral sans condition » a été favorisé par l’Égypte, qui entretient des relations avec Israël et la Palestine.

À l’annonce de cette trêve, des milliers de palestiniens ont célébré l’événement dans la ville de Gaza, mais également dans d’autres villes de la Cisjordanie occupée. « La victoire de la résistance sur l’occupation (israélienne, ndlr.) » a pu être entendu via les haut-parleurs des mosquées.

Prêts à riposter si l’accord était venu à ne pas être respecté

Lors d’une interview pour France Info, le porte-parole de l’ambassade d’Israël à Paris Simon Seroussi a révélé que « tant qu’aucun missile ne sera tiré depuis Gaza l’armée israélienne ne répondra pas et ne fera pas feu » et que l’ « armée (israélienne, ndlr.) doit faire tout ce qu’elle peut afin de défendre les civils. Donc nous reprendrons les hostilités si nous sommes attaqués de nouveau ».

De son côté, le bureau politique du Hamas a indiqué que « la résistance palestinienne respectera cet accord aussi longtemps que l’occupation (Israël, ndlr.) le respectera ».

Le bilan en quelques chiffres clés

Les affrontements auront duré 11 jours et coûté la vie de 250 personnes : plus de 230 palestiniens (dont 65 enfants et de nombreux soldats du Hamas et du Jihad islamique) et 12 israéliens (dont une enfant de 6 ans et une adolescente de 16 ans). En Palestine, quelque 58 000 habitants auraient été également déplacés pour leur sécurité.

L’armée palestinienne a tiré plus de 4 000 roquettes vers Israël, dont 90% ont pu être interceptées grâce à un bouclier antimissile.

Niveau blessé, l’on recense plus de 1 900 victimes palestiniennes et plusieurs centaines israéliennes.

(Wakil Kohsar / AFP)

Afghanistan : les Etats-Unis décollent, Kaboul et l’Afghanistan plongent

Le 14 avril dernier, Joe Biden affirmait, la mise en action du projet Doha, selon lequel plus aucun soldat américain ne serait en Afghanistan à la date symbolique du 11 septembre. Selon Etats-Unis, ils ont rempli leur mission qui était d’assassiner Oussama Ben Laden, commanditaire des attentats de 2001. Le retrait des troupes n’était pas sans compter la menace d’une résurgence des talibans dans le pays. Maintenant que le gendarme américain s’est retiré, la situation préoccupe la communauté internationale et la prise de Kaboul est alarmante.

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