C’est Dominic Cummings, le bras droit de Boris Johnson qui a dénoncé son propre patron de corruption. En effet, il l’accuse d’avoir financé des travaux à son domicile par des donateurs privés. Dominic Cummings affirme avoir donné son avis au premier ministre quant à ses travaux en les définissants de « contraires à l’éthique, insensés et peut-être illégaux ».
Des dépenses illégales
Selon le gouvernement, une facture de 58 000 livres soit plus de 66 000 € a bien été enregistrée comme les travaux réalisés par le premier ministre britannique ; néanmoins nous ne savons pas d’où provient le financement : de lui-même ? du parti conservateur ? ou d’un donateur ?
Suite à ce scandale, d’autres questions se posent autour de la gestion financière de son gouvernement. La commission électorale, règlementant les dons, enquête actuellement.
L’opposition travailliste réclame une enquête
Les accusations sur le premier ministre britannique ne s’arrêtent pas là. Cette affaire à fait ressurgir un nouvel épisode fâcheux : la BBC a publié un échange de SMS entre B. Johnson et l’industriel James Dyson en mars 2020. Dans cet échange, le premier ministre demande à J. Dyson des privilèges fiscaux pour ses salariés en échange de sa participation à l’effort du pays contre la covid-19.
Ces nouvelles accusations ne sont pas tombées dans l’oreille de sourds puisque l’opposition travailliste lutte pour qu’une enquête indépendante soit menée de toute urgence.
Le départ de Dominic Cummings
L’ancien conseiller de Boris Johnson a donc fait le choix de quitter Downing Street en novembre pour plusieurs raisons dont des conflits liés à la compagne du premier ministre britannique. En outre, son départ est également lié au fait que B. Johnson aurait tenté d’arrêter une enquête sur des fuites par rapport à une décision de confinement à l’automne dernier. Cette dernière accusation est aussi réfutée par les services de Boris Johnson.